L’(in)accessibilité est politique !

On entend souvent les défenseurs et défenseuses de l’accessibilité dire que l’accessibilité est un enjeu politique. On a un peu trop tendance, il me semble, à oublier que si l’accessibilité est politique, fatalement, l’inaccessibilité est également politique. En effet, l’inaccessibilité constitue une discrimination à l’égard des personnes handicapées. C’est politique. Fondamentalement politique.

Les premières règles d’accessibilité pour les contenus web (les fameuses WCAG) datent de 1999 et sont probablement plus vieilles aujourd’hui que la plupart des sites web en ligne que l’on consulte ; dans leur dernière refonte, au moins. Elles sont aussi possiblement plus vieilles que votre début de carrière dans le web.

En France, la première loi contenant une obligation d’accessibilité web date de 2005 (rendue applicable par décret en 2009, 4 ans après…). Cela fait donc plus de 17 ans. Cette loi a été modifiée plusieurs fois dont la dernière en 2019 via la publication d’un décret. Un système de sanctions devait être mis en place : on l’attend encore. Une mise à jour devait arriver en juin 2022 au plus tard pour concerner encore plus de sites web : on l’attend encore – merci l’État français… Quand je vous dis que c’est politique…

L’analyse « WebAIM Million » révèle que 97 % (96,8 % en 2022 exactement) d’un million de pages d’accueil de sites web ont des défauts d’accessibilité automatiquement détectables (donc encore plus, si on audite manuellement).

Comment pouvez-vous, comment osez-vous encore mettre ce sujet de côté sciemment ? C’est politique ! Si une entreprise décide que l’accessibilité n’est pas un enjeu pour elle, c’est une décision politique. Cette entreprise dit merde aux personnes handicapées ! C’est violent !

Alors, quand on est handicapée face à l’inaccessibilité d’un site web, ce qu’on reçoit en pleine face, c’est je m’en fous de toi. C’est violent !

Si un article a des contrastes qui me rendent la lecture difficile. Ai-je vraiment envie de faire l’effort de l’adapter à mes besoins par mes propres moyens alors que ça me dit qu’on s’en fout de moi et de mes besoins d’accessibilité ?

Cet effort peut, si ça marche, consister à cliquer sur le bouton du mode lecture dans Firefox. Ça ne fonctionne que pour les articles – et encore, certains articles sont trop mal codés pour être compatibles et il manque des morceaux… À noter que j’ai été obligée de batailler pendant plusieurs années pour que les contrastes dans ce mode lecture en thème clair soient rendus suffisants pour les liens car tout le monde s’en foutait (et même si j’apprécie ce que fait Mozilla, par ailleurs) ! Ce n’était visiblement pas assez important. Ça m’a coûté beaucoup d’énergie.

Un autre effort peut consister, puisque je suis intégratrice web, à créer ma propre feuille de style personnalisée via l’extension Stylus. Là encore, ça fonctionne seulement si c’est compatible avec la façon dont le site est codé. Ça ne résout le problème que pour moi, que sur mon ordinateur (pas sur mobile) et à la prochaine mise à jour du site, il se peut que je doive recommencer.

Ai-je vraiment envie de faire autant d’efforts pour vous lire, vous qui vous foutez de moi ? Non ! C’est à vous de corriger votre site pour toutes les personnes handicapées.

Par conséquent, si ce n’est pas un site que j’ai l’obligation de consulter (Pôle Emploi, ma banque, ma boîte mail, mon agenda, des sites pour le travail, etc.), la plupart du temps, je m’en vais, purement et simplement. Et non, je ne cherche même pas à savoir si le site a une option dite « d’accessibilité » pour améliorer les contrastes ; je n’ai pas que ça à faire de chercher si vous considérez que l’accessibilité est une option (en plus, ces gadgets ne fonctionnent généralement pas ou ne répondent pas au besoin en passant le site en noir et jaune).

Si c’est un site que j’ai l’obligation de consulter, alors je dois forcer sur mes yeux et donc augmenter mon niveau de fatigue. Ma fatigue vient vite et est chronique. Devoir puiser, parfois, dans mes dernières réserves d’énergie pour pouvoir lire quelque chose que je dois lire mais n’est pas assez contrasté peut achever ce qu’il me reste d’énergie pour le reste de la journée. Parfois, je ne peux même plus lire alors je dois attendre un autre jour.

Et là, j’ai juste parlé des contrastes des textes ; je ne demande pas la lune, j’ai juste besoin que ça respecte la règle d’accessibilité de base qui veut qu’un texte ait un ratio d’au moins 4,5:1 avec son fond. Mais c’est sans compter mes autres handicaps sur le web avec, par exemple :

  • vos maudites images animées partout qui, quand il n’y a pas d’option pour les désactiver par défaut, m’empêchent de me concentrer, m’angoissent et m’empêchent donc de lire les contenus ;
  • vos animations d’éléments dépliants qui donnent, selon la façon dont c’est fait, la migraine ;
  • vos thèmes sombres (par défaut sur un web plutôt clair de manière générale) sur lesquels je ne peux pas lire sans m’exploser les yeux encore plus car j’y vois flou ;
  • vos phrases avec des émojis qui remplacent les mots et que je n’arrive pas à lire car je ne comprends rien ;
  • vos formulaires ou parcours interactifs avec de l’implicite partout où je ne comprends pas ce qu’on attend de moi ;
  • vos CAPTCHA qui me demandent de compter ;
  • vos comptes à rebours ou temps de session limités qui augmentent mon taux d’anxiété ;
  • vos bandeaux fixes qui m’oppressent et me distraient ;
  • vos textes trop petits que je ne peux pas agrandir sinon le site casse et je ne peux plus accéder à rien ;
  • etc.

J’en ai marre. À ce jour encore, l’inaccessibilité du web est systémique. La discrimination est systémique. Tout ceci relève donc du validisme, l’oppression systémique des personnes handicapées.

Il est temps de renverser le système. Plus que temps.

Nous, personnes handicapées, râlons car les sites nous sont inaccessibles. Qu’on le dise gentiment ou avec colère n’y change pas grand-chose car, la plupart du temps, il ne se passe rien après. La colère est légitime face à plus de 97 % du web inaccessible.

Notre colère est légitime mais vous ne voulez pas la voir parce qu’elle vous renvoie à ce que vous auriez mal fait. Vous prenez pour vous la responsabilité de l’absence d’engagement politique de votre entreprise et/ou de l’État, une responsabilité systémique. Bien sûr que vous pouvez contribuer à changer ça mais si votre entreprise s’en fout royalement, vous brasserez du vent à certains égards et ce sera de sa faute à elle.

Écoutez-nous. Ne prenez pas nos critiques pour vous. La critique est celle du système, du manque d’engagement politique qui, de fait, nous exclut. Mettez votre égo de côté. Remettez-vous en question si vous pensez qu’on vous vise directement. Acceptez la critique, acceptez que vous avez mal fait (ça arrive à tout le monde !) et acceptez de corriger en conséquence.

Que ce soit par méconnaissance, manque de moyens ou par manque de volonté, l’inaccessibilité est politique et vous avez le pouvoir de changer au moins une partie de ça (et plus encore si vous dirigez une entreprise !).

Lisez les personnes handicapées. Apprenez ce qu’est le validisme. Lisez, pour chaque critère d’accessibilité web, les impacts sur les personnes handicapées dans les critères WCAG (la partie « Benefits » dans les fiches « Understanding » (« Comprendre ») associées à chaque critère) ; vous comprendrez alors qu’aucun critère ne sort de nulle part.

Comprenez qu’on n’en peut plus d’attendre. Les WCAG ont 23 ans. La loi française a 17 ans. Plus de 97 % des sites web sont inaccessibles.

Pourquoi encore exiger de nous qu’on remonte gentiment et gratuitement les problèmes ?

Formez-vous. Faites-vous accompagner sur les projets. Peu importe votre métier, vous avez un rôle à jouer. Battez-vous autant que possible pour que votre entreprise prenne la pleine mesure du sujet et mette en place une politique d’accessibilité. Et vous, décideurs, décideuses, vous vous devez de prendre vos responsabilités, d’exiger l’accessibilité, de former vos équipes, de vous assurer que le travail est fait et bien fait.

Et, par pitié, il faut arrêter de croire que, parce qu’on prend en compte l’accessibilité et donc les personnes handicapées, alors on est une personne bienfaitrice et on mérite une médaille. On fait juste ce qui doit être fait, ça doit juste faire partie du job (ce qui ne veut pas dire que c’est facile).

Le web est un monde pas si virtuel qui a permis de donner l’accès à de nombreuses choses aux personnes handicapées, qui a parfois permis une certaine émancipation. Il est devenu totalement incontournable puisque, notamment, on nous oblige à réaliser des démarches administratives en ligne sans autre possibilité. Il se doit de nous être accessible.

L’accessibilité est un droit humain !

La tempête dans un verre d’eau

En mai dernier, j’ai juste osé dire que j’étais lassée que tout le monde se moque de l’accessibilité (97 %, rappelez-vous) en mentionnant une entreprise dont ses services, nouvellement refondus graphiquement, ne respectaient pas la règle d’accessibilité sur les contrastes.

En public ou dans l’ombre, des hommes, dont certains qui travaillent dans l’entreprise et d’autres qui sont leurs amis, ont trouvé mes propos violents et me sont tombée dessus. Ils ont usé du gaslighting, du tone policing, des fausses excuses (des je m’excuse mais, ou bien je n’étais même pas dans la discussion), des messages privés disant l’inverse de ce qui était dit dans des réponses publiques, et puis on a vu la « culture bro » bien en place…

Un mec a écrit un article en catimini sur la façon dont je me suis exprimée qui ne serait pas assez policée à son goût, en retirant tout le contexte d’inaccessibilité systémique, parce qu’il n’était pas d’accord que je vise l’entreprise de ses potes.

Un mec (qui a, par le passé, essayé de me faire arrêter de parler de validisme parce que on ne peut plus rien dire) est venu les soutenir parce que les contrastes, c’est important sauf quand c’est l’entreprise des potes qui ne fait pas ce qu’il faut.

Un mec, que j’ai bloqué bien avant ça et qui continue de m’espionner régulièrement, a même sorti son téléphone pour appeler ses copains pour me diffamer en disant que j’avais publié ce message pour me venger d’un autre qui bosse dans l’entreprise mentionnée alors qu’il connaît très bien mes handicaps et que je n’ai mentionné que l’entreprise elle-même. Des mecs ont bu les paroles du précédent sans se demander l’intérêt qu’il avait à faire ça. Vous rendez-vous compte de l’ampleur que ça a pris ?

À aucun moment, ils ne se sont réellement remis en question ou se sont rendus compte de leurs privilèges d’hommes à priori valides qui ne subissent visiblement pas l’inaccessibilité du web au quotidien. Comme s’ils croyaient que le monde tourne autour d’eux, ils l’ont pris pour leur ego.

Pourtant, eux aussi critiquent des entreprises publiquement quand quelque chose ne fonctionne pas (et parfois même sur l’inaccessibilité, voyez le culot !). Pourquoi n’aurais-je pas le droit d’en faire autant quand leurs potes y travaillent ? Faut-il que je connaisse le CV de tout le monde ? L’entreprise des copains fait mal les choses mais c’est pas grave parce que l’amitié ça compte plus et quand même, l’accessibilité c’est un sujet qui leur tient à cœur donc l’entreprise n’a pas pu mal faire ? Si je critique leur entreprise, je les critique forcément eux ?

L’(in)accessibilité est politique. Si leur entreprise n’a pas de politique d’accessibilité, à moins qu’ils ne soient les patrons, la responsabilité n’est pas la leur. (En l’occurrence, ici, elle n’a pas de politique d’accessibilité et, en messages privés, on m’a demandé comment procéder pour en avoir une et j’ai fait du conseil gratuit !!)

Parce que je suis consultante en accessibilité, il faudrait que je leur fasse un audit gratuit pour leur dire oui alors, ici c’est très bien vous avez respecté les contrastes mais là non ? (Je précise qu’un audit ne s’attache qu’à relever les non-conformités car ce qui est important, c’est de corriger les problèmes, pas de remettre une médaille parce que ce petit machin est conforme.) Partiellement conforme n’existe pas. Un critère est conforme ou il ne l’est pas. Je me fiche que ce soit bon à tel endroit si ça ne l’est pas à tel autre et que je ne peux donc pas utiliser l’outil. Partiellement conforme n’existe qu’au niveau de la loi européenne et de ses États membres et n’a absolument aucun sens. C’est conforme ou ça ne l’est pas. Point.

Heureusement, la personne derrière le compte de l’entreprise, elle, a super bien géré en me demandant plus de précisions. Et, le problème que j’avais remonté a été corrigé ensuite mais pas le précédent problème d’accessibilité que j’avais remonté à cette même entreprise où seule une rustine insatisfaisante a été appliquée.

La violence n’est pas dans le fait de râler sur l’inaccessibilité. La violence est l’inaccessibilité, la discrimination, le validisme. La violence, c’est vous qui la créez avec vos sites inaccessibles. La violence, c’est vous qui la créez quand vous nous refusez notre droit à réclamer, peu importe les mots, ou au contraire quand vous nous contraignez à réclamer le respect d’un de nos droits humains : l’accessibilité. La violence, c’est vous qui la créez quand vous pensez qu’on peut vraiment choisir quels critères d’accessibilité du minimum légal (et éthique) on respecte ou non. La violence, c’est vous qui la créez encore quand vous refusez de corriger des problèmes d’accessibilité qu’on vous remonte.

Ressaisissez-vous : l’inaccessibilité est politique et systémique. Changez ça, changeons ça !


Hasard qui tombe à pic, cet article est publié un 3 décembre, journée internationale des personnes handicapées.

Pour finir, je remercie les personnes qui m’ont relue et toutes les personnes qui m’ont soutenue lors de l’épisode de mai, m’ont aidée à voir et comprendre les mécanismes qui se sont mis en place. Vous êtes des personnes précieuses et je suis ravie d’avoir pu échanger avec vous.

Ressources complémentaires

8 commentaires sur « L’(in)accessibilité est politique ! »

  1. MERCI ! Cet article exprime tellement de choses que j’aimerais réussir à exprimer avec autant de justesse ! Et merci pour tout ce que tu fais, ce combat que tu portes te coûte mais il aide tellement de personnes !

  2. Un système de sanctions devait être mis en place : on l’attend encore.

    Et encore, si j’ai bonne mémoire, le système de sanctions ne vise que la présence ou l’absence de déclaration d’accessibilité, pas l’accessibilité du site. Un truc administratif, donc.
    (Mais je peux me tromper, ça fait un moment que j’avais regardé ça)

  3. Oui, tu as tout à fait raison. Je n’avais pas envie de rentrer dans ces détails législatifs mais effectivement, on en attend plus que ça de ce système de sanctions. Ça aurait pu être un premier pas, dirons-nous mais il n’est même pas là…

  4. Merci pour l’information sur la vidéo. Daniel avait effectivement commenté le partage de mon article sur LinkedIn. Je ne suis pas d’accord avec les propos de Philippe qui répond ensuite. C’est, bien sûr, un problème de volonté politique et le problème de coût de l’accessibilité serait moindre si on formait toutes les personnes intervenant sur des projets web car les sites web seraient conçus correctement dès le départ. Ce qui coûte vraiment cher, c’est de refaire ce qui a mal été conçu. Auditer les sites web a un coût également mais, encore une fois, s’il y avait moins d’anomalies sur les sites, on passerait moins de temps à réaliser les audits et le coût pourrait baisser… Et, contrairement à ce qu’il dit, oui, bien sûr, j’ai besoin que les normes d’accessibilité soient respectées. J’ajoute que même les nouveaux sites web publics tout neufs qui sortent ne respectent souvent pas les règles d’accessibilité donc qu’ils datent de 2000 ou 2022, rien ne va (volonté politique, disais-je ;-)).

    Concernant les tests avec les outils automatiques, il existe de nombreux outils mais ils ne remplaceront jamais l’expertise humaine puisqu’ils ne permettent de tester qu’un très petit nombre de critères d’accessibilité. De plus, il faut encore savoir comprendre les résultats ; ce qui n’est clairement pas évident lorsqu’on n’a pas reçu de formation. J’en ai listé quelques uns sur une page de mon wiki avec des avertissements préalables à lire. En gros, c’est mieux que rien mais il ne faut pas s’arrêter là. J’espère que cela vous aidera.

  5. Politique, je ne suis plus très sûr, sans doute parce que les femmes et les hommes politiques ne font plus de politique, ils gèrent leurs carrières. C’est, dans tous les cas, sociétale et clairement systémique. Il faut mettre tout le monde face à ses responsabilités. C’est de notre responsabilité de réclamer aux sites que l’on consulte qu’ils soient accessibles et non pas uniquement respecter une loi vidée de son sens. C’est notre responsabilité – handicapé(e) ou pas – de demander à notre entreprise de respecter l’accessibilité numérique et des bâtiments.
    Alors, non, il n’est plus temps d’être politiquement correct, d’être policé.

  6. Merci pour ton commentaire. Je pense qu’il faut dissocier les gens censés faire de la politique de la politique elle-même ; ce sont deux choses différentes. Mais on est bien d’accord que ces gens sont empêtrés dans leur course à l’égo, au pognon, au pouvoir. Cela n’empêche pas de leur réclamer des actes et de se bouger réellement même s’il est difficile de se faire entendre. J’ai encore une once d’espoir que la mise à jour prochaine de la loi arrête de se moquer des personnes handicapées mais quand je lis que la France a donné le lien de son Observatoire de la qualité des démarches en ligne en guise de rapport d’accessibilité à la Commission Européenne, je ne suis pas très enthousiaste…

  7. Je rebondis sur mon commentaire parce que j’ai oublié d’évoquer un point qui m’embête. Selon moi, les personnes handicapées n’ont absolument pas la responsabilité de signaler les problèmes rencontrés ni de militer dans leur entreprise. Si elles peuvent le faire, c’est super (et beaucoup le font déjà !) mais comme le handicap implique déjà, souvent, une fatigue plus grande, une énergie moindre pour plein de raisons dont l’inaccessibilité systémique, on ne peut évidemment pas avoir ce genre d’attente. Surtout si c’est pour se prendre un harcèlement comme ce que j’ai vécu…

    Dans une conférence, des personnes avaient incité les personnes handicapées à râler pour que ça les aide à faire bouger les choses dans leur entreprise. Ce qui est drôle car, d’une part, on voit dans mon témoignage de cet article que, des fois, ça ne leur plaît finalement pas. Et d’autre part, ça coûte du temps et de l’énergie de faire ça. Les personnes handicapées étant déjà souvent sous-employées par rapport aux personnes valides, il y a peut-être d’autres choses à mettre en place comme… des tests payés. Je ne dis pas c’est facile mais c’est pour dire que la responsabilité n’est certainement pas celle des personnes handicapées.

    On a besoin que les gens qui font le web agissent mais aussi d’un cadre légal fort. Les deux vont de pair et vont difficilement l’un sans l’autre.

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